La méthode de l’Intégration Systémique de Soi

(Systemische Selbstintegration®)

Le psychiatre allemand Dr Ero Langlotz développe depuis 25 ans l‘Intégration Systémique de Soi [Systemische Selbstintegration®]. Issue de la constellation familiale, cette méthode aide les personnes fortement alourdies, stressées, ayant eu une enfance difficile et/ou rencontrant des problèmes relationnels à (re)trouver clarté, confiance et tranquillité.

Le constat

L‘Intégration Systémique de Soi part du postulat que chaque personne a en elle et autour d’elle un espace propre qui devrait n’être « rempli » que par ce qu’elle est véritablement, son SOI . Dans ce cas, la personne est sereine, claire et souvent joyeuse.

Mais cet espace propre peut être envahi, encombré par :

  • des évènements impactant
  • des dogmes ou problèmes familiaux
  • des personnes, mortes ou vivantes

Ces « envahisseurs » se mettent entre la personne et son SOI. C’est donc à eux qu’elle va s’identifier, et non à ce qu’elle est véritablement.

Comme elle est « fusionnée » avec des événements impactant, des problèmes, des dogmes et/ou d’autres personnes, elle n’a pas conscience qu’une frontière existe entre elle et le monde qui l’entoure. Elle se « promène » ainsi dans des espaces étrangers, se sent responsable du destin et des problèmes des autres. Elle laisse également les autres entrer dans son espace et y décider de ce qu’elle doit penser, sentir et vivre.

Les conséquences pour la personne ainsi envahie, donc dissociée d’elle-même et dépendante de son environnement, sont potentiellement multiples :

→ Elle essaie de régler des problèmes qu’elle ne peut pas régler (ceux des autres) et se sent responsable de choses sur lesquelles elle n’a aucune influence. Comme elle se donne là une mission impossible, elle ne peut qu’échouer. La récurrence de ces échecs fait qu’elle se sent « nulle », « incapable », « incompétente chronique ».

→ Comme elle « suit les directives » inconsciente de ses « envahisseurs », elle n’est pas « maître de sa vie », elle la subit. Elle se sent « victime » de ce qui lui arrive, et tend à désespérer.

→ Son système sent qu’il est envahi et cherche à repousser l’envahisseur hors de ses frontières. L’outil dont il dispose pour cela, c’est la colère. Or, cette colère, la personne n’a pas appris à l’utiliser de manière saine, et lui est plupart du temps inconsciemment interdite. Mais elle est bien présente, et comme elle ne peut pas s’exprimer sainement contre « l’envahisseur », elle va trouver d’autres canaux de sortie et devenir dévastatrice, soit contre la personne elle-même, soit contre son entourage, provoquant violence et/ou autodestruction.

→ Elle ne peut pas être connectée à son SOI, dont le ou les intrus occupent la place. Ainsi elle ne « croit pas en elle », vit une remise en question récurrente de ses capacités propres, un autodénigrement, des doutes répétitifs. 

→ En étant coupée d’elle-même, elle est aussi coupée de son ancrage et de sa force. Elle s’épuise en nageant à contre-courant de sa vie. 

En conséquence, la personne est stressée, tendue, débordée, agacée, plutôt que d’être détendue, consciente et tranquille.

La réponse

Dr Ero Langlotz a élaboré – et améliore constamment, aujourd’hui en collaboration avec Dr Phil. Philipp Kutzelman – un algorithme qui suit des étapes précises permettant à la personne de prendre conscience de l’envahissement de son espace, le nettoyer, le protéger, de se relier à son SOI, et réaliser l’importance de prendre soin d’elle-même.

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